Après avoir fait ma petite critique de Horns d’Alexandre Aja et pour nous remettre de cette boisson amère qu'a été Dracula Untold de Gary Shore, je vous propose
le Labyrinthe de Wes Ball, une découverte inattendue et néanmoins fort
sympathique.
Inattendue car, je me suis aventuré dans la salle obscure
avec juste la promesse de voir dans son premier rôle principal le jeune Dylan O’Brien, dont j’apprécie le jeu dans la série Teen Wolf en tant que meilleur
ami du héro, déterminé mais un peu gaffeur (dire que nous avons le même age Dylan, ...).
En bonne normande qui se respecte, je sais reconnaitre un bon
fromage à l’odeur et non à la couleur et je vous invite vivement à fermer les
yeux sur l’impression de déjà vu de la bonne annonce pour mordre à pleine dent
dans cette adaptation du premier volume de la trilogie romanesque de James
Dashner.
Alors oui, la première bouchée ne semble pas très originale,
mais, on prend vite en affection le personnage de Thomas, pris au piège avec un
groupe de jeunes mâles (un peu trop propre sur eux) au cœur d’un labyrinthe
géant et amnésique des événements précédents son arrivé (comme tout les membres
de la tribu).
Tentant de comprendre se qui lui arrive et de percer le
secret qu’entoure les initiales ; W.C.K.D, notre héros, va enfreindre les
règles de la communauté pour découvrir son passé et trouver la sortie de cette
prison à ciel ouvert.
La mise en scène dans le labyrinthe et la dangerosité de
l’environnement fait clairement référence au mythe du minotaure, avec ses
épreuves, ses monstres et ses tribus, mais le tout est modernisé par une pincée
de conspirations, que le spectateur le moins aguerrit sentira dès les premiers
instants.
Ne nous voilons pas la face, ce produit est garantis avec
effets spéciaux et pas mal clichés cinématographiques (dont la fameuse schtroumpfette),
mais il a le bon goût de ne pas se prétendre pour plus que se qu’il est ;
la première partie d’une trilogie qui ouvre sur une histoire et un univers
particulier.
Il est plutôt rare qu’un film me donne envie de lire les
romans pour connaitre la suite et le Labyrinthe fait partie des exceptions.
Et pour terminer sur une note de nostalgie et de souvenirs
d’enfances.
Pour être sincère, c’est
un gros soulagement que ce reboot nous offre et j’avoue que j’en reprendrais
surement une part lors de sa sortie en DVD.
Je suis une grande fan de Tortues Ninja
Car oui, j’avais peur ! Peur de goûter à qui sentait à plein nez le blockbuster remplit d’effet spéciaux 3D, avec une Megan Fox en April O’Neil, un Shredder robotisé, … bref ! grosse appréhension face à ce gros gâteau.
Ce produit est donc un reboot réalisé Jonathan Liebesman du film de 1990, et il en garde sa structure narrative tout en la modernisant ; April O’Neil, jeune journaliste télévisé, mène une enquête sur le clan des Foots, un gang criminel responsable de nombreux vol de produits chimique et /ou toxique, dans la ville de New York. Témoin d’un vol sur les docks, elle découvre qu’une bande de justicier se dresse face à cette organisation et ne tarde pas à mettre la main sur nos héros masqués ; une famille de quatre tortues adolescentes mutantes et ninjas et leur maitre et père adoptif le rat Splinter.
Malheureusement, cette découverte va mettre en danger les quatre
frères qui font devoir faire corps pour affronter la menace qui plane sur la
cité et en apprendre un peu plus sur leur origine.
De nombreux clins d’œil, dont la scène de la découpe de la pizza aux katana font plaisir au palet et le nouveau design des tortues ne m’a absolument pas gêné tout comme le jeu d’actrice de Megan Fox.
De nombreux clins d’œil, dont la scène de la découpe de la pizza aux katana font plaisir au palet et le nouveau design des tortues ne m’a absolument pas gêné tout comme le jeu d’actrice de Megan Fox.
Les tortues restent les mêmes que dans notre enfance, Michelangelo est toujours aussi maladroits et drôle, Raphael toujours aussi tête brûlé, Donatello toujours aussi discret et geek, quant à Leonardo…
Damn ! La 3D le rend fort attrayant... pour une tortue. |
Les défauts du film, en plus d’une écriture un peu paresseuse, viennent principalement des éléments nouveau que le réalisateur a rajouté à la recette ; un méchant pas assez relevé, un enchainement d’action quasi étouffant, une pseudo mythologie mystique japonaise gentiment mise là pour faire joli mais sans intérêt et pour finir une scène finale qui vient comme une mouche sur la pizza.
Mais bon, cela reste néanmoins un assez bon gâteau pour fêter
les trente ans de nos héros qui semble ne pas avoir pris une ride sur leurs
carapaces.
Oui, vous avez bien travaillés. |
J’espère que ce menu cinéma octobre 2014 vous aura plus, il y a, bien sûr, pleins d'autres plats à déguster, mais ils feront partie d'une prochaine critique.
Merry Ji