mardi 31 mars 2015

Dragon Age Inquisition, critique à quatre mains partie 3


Bonjour à tous pour cette dernière partie de la critique à quatre mains de Dragon Age Inquisition ! Attention Spoilers !


Après un rapide tour d’horizon dans la partie 1 et une présentation plus approfondie de la quête principale dans la partie 2, abordons ce qui permet à l'histoire d'être enrichie, et l'un des points forts des RPG du studio Bioware :


 LES COMPAGNONS !





Les compagnons sont, comme leur nom l’indique, des personnages secondaires que l’on peut recruter pour nous aider dans notre quête contre le grand méchant.

Dans les précédents opus, ces personnages hauts en couleurs nous avaient marqués, tant pour leur diversité de caractère que pour leur interactions, à la fois, dans le groupe et dans l’histoire. Malheureusement, très peu de nouvelles de nos anciens compagnons, dans ce jeu si ce n’est une lettre, une petite mention, ici ou là. Certains sauront, quand même bien présent comme Varric, Morrigan ou Alistair.

Voyons si la présence de nos nouveaux compagnons nous fera oublier l'absence des anciens.

Gandalf se marre d'avance...

Nous avons donc à notre disposition neuf compagnons qui peuvent nous suivre dans nos périples et trois conseillers qui, eux, restent dans notre base sauf lors de certains événements.
Ces derniers ne sauront par contre jamais contrôlable et nous sont collés d'offices tandis que six des neuf compagnons doivent être recruté lors de différentes quêtes (bien que cela relève de l'exploit d'arrivée à les manquer). Sachez néanmoins que le fait de ne pas recruter tel ou tel compagnon, ne change en rien la trame principale, tout comme le fait de ne pas développer, ou non, une relation avec chacun d’eux.

Nous commençons avec trois lascars pré dispo : Varric, le nain archer issu des compagnons de  Dragon Age 2, très tourmenté dans cet opus, Solas, un mage elfique, qui semble en savoir beaucoup et Cassandra, guerrière humaine que l'on a aperçu en début et fin de DA 2, connu pour ne pas faire dans la dentelle.

Les six autres sont pour les guerriers : Iron Bull, le Qunari (le grand type à corne), le « parle fort - tape fort » du groupe et Blackwall, le Garde des Ombres, un ancien soldat qui a l’expérience des champs de batailles. Dans les voleurs nous trouvons Cole, un esprit ayant pris l’apparence d'un corps humain, et Sera, une elfe citadine au caractère bien trempé. Et on finit par les mages avec Dorian et Vivienne, tous les deux humains mais venant de pays et de culture très différentes.
 
Dans les conseillers, qui sont tous humain, nous avons :
Léliana, une espionne issue de Dragon Age Origins, froide et réfléchie, elle n’hésite pas à faire assassiner ceux qui se dressent contre l’Inquisition.
Cullen, un guerrier ex-Templier issu de DA Origins que l'on rencontre aussi dans le 2, en tant que personnage secondaire. Il se montre ici, en tant que commandant impliqué et déterminé de l’armée inquisitrice.
Joséphine, une diplomate antivane, qui a de nombreuses relations dans tout le monde de Thédas.

Les races du monde de Dragon Age sont toutes représentés et même si on aurait préféré une plus grande diversité des races. Néanmoins, on peut au moins choisir celle que l'on veut en début de partie, se qui équilibre.

Une belle brochette de héros on vous dit !

Pour ce qui est de l'intérêt de ces personnages, dans l'ensemble, c’est pas mal mais très déséquilibré !
En effet, il vous suffit pour débloquer les quêtes personnelles de suivre la trame principale, ou alors, d’avoir suffisamment de points d’approbation. Dans tout les cas, il n'y a pas de pénalité à rater une de ces quêtes.

Le déroulement de quêtes personnelles est, dans l’ensemble, mieux géré que dans le premier opus. Dommage de ne pas avoir de jauge pour visualiser si vous avez le compte ou non, mais cela donne un aspect plus réaliste à la relation. Chaque quêtes personnelles peuvent être fini en une demi-heure/une heure si l'on se contente de suivre uniquement l'objectif et ceux pour la grande majorité des personnages. Il y a également, des missions qui se déroulent sur la table du commandement ou dans des lieux à visiter.

Pour ce qui est de leurs histoires, cela est plus ou moins intéressante. On va de la banale histoire d'amour de Vivienne, à la trahison d'un ordre religieux avec Cassandra. De plus, certaines quêtes ne deviennent réellement intéressantes que s'il y a romance, tel que Blackwall, tandis que d'autres histoires ne sont révélés que s'il y a romance. Je parle ici de Solas qui, en plus de ne vouloir révéler une partie de son histoire qu'avec cette option, ne la révèle qu'avec une femme elfe !
En effet, les personnages ont leur préférence et si l'on veut vraiment avoir un large choixaux niveau, il vaut mieux choisir une elfe ou une humaine. Les naines et qunari sont boudés par Cullen et Solas.

En conclusion, voici un petit classement des trois meilleurs compagnons que vos deux testeuses ont le plus appréciés et pourquoi :


1- Cassandra : En plus d'être un élément important de l’histoire et lors des combats, Casssandra Pentaghast possède un caractère trempé. Ainsi ses répliques cinglantes font d'elle un personnage entier qui se révèle drôle et attachant. Sa quête personnelle et son implication dans l'Inquisition accentue l'intérêt que l'on puisse lui apporter. Droite, fière et protectrice, elle semble être un compagnon fiable sans pour autant entrer dans le cliché du protecteur niais ne pensant qu'à la protection de tout ce qui est vivant. Bref ! Un personnage complexe avec qui on a envie d'en apprendre plus.


2-Cullen : Dommage qu'il ne puisse pas nous accompagner lors des combats ! Cependant, son rôle de commandant ne le rend pas inintéressant pour autant. Personnage tourmenté et désireux d'avenir, il est celui dont on en apprend le plus sur son passé et qui se révèle très riche en péripéties. Sa romance possible est, elle aussi, intéressante car elle suit plusieurs étapes et possède plusieurs quêtes sans pour autant être trop longue.


3-Cole : Personnage étrange et énigmatique. On obtient de nombreuses scènes de dialogue avec lui qui sont la plupart en plusieurs temps : un premier où l'on se demande pourquoi il agit et un second on l'on comprend le but de ses actions étranges. Son histoire personnelle est intéressante bien que j'aurais aimé qu'elle soit plus longue mais le choix que l'on fait va, enfin, avoir une incidence sur notre compagnon et sur la façon dont il va évoluer psychologiquement !

En mot de fin, je dirai que dans l'ensemble les personnages peuvent être attachants mais, comme pour le scénario, on est déçu du résultat si l'on connait les précédents opus et si l'on s'attendait à mieux.

En résumé et pour terminer : Dragon Age Inquisition est un bon jeu, mais il a été fait de telles manières à ce qu'il puisse attirer de nouveaux joueurs n'ayant jamais connu la franchise avant cet opus. Il cible un nouveau public en laissant un goût amer aux fans de la première heure. De plus, les nombreux DLC sortis jusqu'à aujourd’hui, qui, en plus, de ne pas corrigé les bugs, sont portés sur le Multi joueur, preuve que le studio va tourné la page du style de jeu auquel nous nous étions attachés.

 Lorsque je croise ce jeu sur mon étagère, ...

Par Hilde et Merry

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