mardi 23 juin 2015

The Wicher Wild Hunt : Un amour inattendu



Bonjour à tous !


Aujourd’hui point de grâce et de délicatesse ; je vous emmène dans de longues chevauchées sauvages, sauver la veuve et l'orphelin tout en pourfendant quelques grosses bestioles au passage.




The Witcher Wild Hunt est le dernier chapitre d ‘une saga de trois jeux vidéos produit par le studio CD Project  RED et tiré des romans d' Andrzej Sapkowski.

Se déroulant dans un univers Médiéval fantastique assez brut (réaliste diront certains), on y suit le sorceleur Geralt de Riv dans sa chasse aux monstres et dans ses nombreuses aventures à travers les terres du Nord. 
Cette fois, il doit retrouver Ciri, sa fille adoptive et la sauver de la Chasse Sauvage ; une armée venant d’un autre monde pour s’emparer du pouvoir qu’elle possède. (Car elle est la descendante du sang ancien et qu’en plus, c’est une "Source" {en gros sa magie est surpuissante})


Bonjour, je m'appelle Ciri et j'ai la scoumoune au bask'...

Il sera bien entendu aider dans sa quête par de nombreux compagnons et compadres, tirés des romans et des jeux précédents auxquelles… je n’ai quasiment pas joué.

En effet, connaissant la licence depuis un moment, son univers macho et le côté homme à femme sans émotion du personnage principal m’avait, dans un premier temps, repoussé. En plus de son ambiance un peu « Culbutez les toutes ! », l’atmosphère très sombre du premier jeu ainsi qu’un Game Play très raide ne m’avait pas fait accrocher.

Et pourtant, j’ai voulu donné sa chance à ce dernier opus, très attendu.


C’est parti pour mon avis sur : The Witcher Wild Hunt !


Si vous jetez un œil à mes articles précédents (ici, ici ou ) vous pourrez vous rendre compte que j’aime les univers où se mêlent créatures légendaires et aux récits folkloriques. 
Et ça, il y en a à la pelle !


Non contents de nous servir du loup garou, vampire et autres spectre, on note la présence d’autres créatures telles que Leshens, ressemblant à la divinité celte Cernunnos ou au wendigo moderne, les sylvains mixe entre un faune et Gérald Depardieu ou encore les Moires, qui m’ont énormément impressionné par l’horreur et l’abomination qu’elles incarnent. A coté d’elles, la sorcière d’ Hansel et Gretel, c’est Miss Monde !

En effet, il faut savoir que l’univers mis en place par Andrzej Sapkowski s’inspire énormément des contes et légendes européennes et ce dernier tome semble se tourner vers le folklore allemand, voir d’Europe de l’Est. Certaines références apparaissent donc au fil du jeu et j’avoue avoir jubilé plus d’une fois.

Grâce à cette base, CD Project nous offre un univers plutôt riche et varié en termes de contenus. La zone de jeu se compose en plusieurs maps, plus ou moins importante. Dans celles ci, au moins une centaine de missions et découvertes vous attendent, comme les fameux contrats de sorceleurs, en plus de la quête principale. 
Elles peuvent avoir des conséquences majeures sur les personnes concernées comme pour leurs environnements. Un système de choix est rapidement mis en place et contrairement à un certain jeu très décevant dont je tairais le nom, ceux-ci sont très bien gérés.

Ainsi, si vous aidez Mamy a planté ses choux (Ceci n’est pas un spoiler mais un exemple, pas d’inquiétude) et occire le mécréant qui voulait planter des courges est une action « juste », se rendre compte qu’à cause de la mauvaise récolte de Mamy tout le village va mourir de faim, cela perturbe un peu.

Néanmoins, comme le dit notre héros : il faut ne rien regretter et continuer son chemin et j’ai énormément apprécié ce parti pris du jeu.



Pour ce qui est du Game Play en lui-même, j’ai trouvé les combats et les missions dynamiques mais un peu redondantes. Les émotions sont souvent au rendez-vous surtout face aux très grosses bestioles, où une tactique adaptée vous sera proposé. 

Ou alors vous trancher dans le tas au choix ^^

Pour ce qui est du personnage principal, comme annoncé plus haut, j’étais très sceptique sur Geralt de Riv.

En même temps avec un sourire pareil. ..

Mais celui se montre rapidement ses maladresses et faiblesses, tout en restant le bonhomme sur lequel tout le monde peut compter.

Son attachement envers Ciri est très touchant et on sent la volonté et le travail du studio pour nous faire ressentir le lien qui existe entre les deux personnages. Expression du visage, choix des mots, cinématique émouvante, bref ! C’est un Geralt très humain qui nous est présenté et j’ai rapidement oublié mes appréhensions.


Bien jouer mon gars !
Les autres personnages ne sont pas en reste, même si je me demande comment réagiront les joueurs néophytes faces à certains choix et histoires provenant des précédents jeux.

 Sachez néanmoins qu’aucune action ne vous sera imposé et vous êtes libre d’établir la relation que vous souhaitez avec ceux et celles que vous aimez ou non.

Car oui, il y a de la romance dans ce jeu ! Hétéro sexuelle seulement pour respecter les choix de notre héros mais certaines sont assez développés pour que se créer un véritable enjeu.


Et pour finir en beauté, les paysages et décors sont beau et parfois même on s’arrête juste pour kiffé le couché de soleil, la pluie sur les vêtements, les baleines en pleine mer.

Les villes et villages sont vivants et même si on rencontre souvent des quadruplés (à une moustache prés, je ne suis point dupe) les costumes, activités et architectures sont très distinctes d’un endroit à un autre.




En conclusion, et je pense que vous l’aurez compris, j’ai été séduite par ce jeu complexe et par son histoire. Il me donne envie d’y rejouer, de refaire mes choix, d’observer les conséquences et les réactions autour du héros.
Un câlin pour fêter ça ?


J’espère que cet article vous a plu. N’hésitez pas à partager également vos avis.


 A très bientôt ! 

Merry

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire