mercredi 25 février 2015

Dragon Age Inquisition, la critique à quatre mains partie 2

Bonjour à tous,

Aujourd'hui nous entamons la suite de Dragon Age : Inquisition !

Je tiens cependant à préciser que cet article, contrairement à son prédécesseur, contiendra de nombreux spoilers !
Donc, à tous les joueurs (et joueuses) qui n'ont pas encore fini ce jeu, je leur conseille de le finir avant de lire ce qui va suivre !

Maintenant que l'avertissement à été lancé, nous pouvons rentré dans le vif du sujet qu'est :

LE SCENARIO !


Ce qui nous permet d'apprécier un scénario de RPG, autre que la trame principal, c'est le héros ou héroïne que nous incarnons. Il est donc primordiale d'avoir un personnage intéressant et attachant. Mais ... non. Nous avons au premier abord, un bon cliché de jeux vidéo où l'on incarne un personnage lambda qui obtient, on ne sait comment, un pouvoir fantastique grâce à un objet magique qui le transforme en super-héros grâce aux pouvoirs de l'amour et, ... ah non, je me suis trompée. Ça, c'est dans les magicals girls ...

Reprenons, notre héros/héroïne obtient un pouvoir puissant et inconnu capable de refermer les failles (Rappel : ces failles menace le monde car font apparaître des démons). Cependant la manière dont il/elle a obtenu ce pouvoir ne sera découverte qu'à la fin, car votre personnage est devenue partiellement... amnésique... (Que c'est original !)
 Vous prenez donc le contrôle de Monsieur ou Madame Amnésique lorsque après être ressortie d'une faille, celui ci s'est fait capturer, comme par hasard, par les grands gentils qui veulent refermer la brèche (= la plus grande des failles) et sauver le monde. Aaaaahhh qu'elles sont belles les coïncidences...

Les corbeaux envoyés pour trouver l’originalité ne sont jamais revenus...
La seule nouvelle idée est que, lorsque l'on se fait emprisonner, on a le choix de jouer la carte de la diplomatie ou d'envoyé balader nos geôliers.
 L'histoire personnelle de l'Inquisiteur étant tout de même plus peaufinée.On apprend à connaître le contexte familiale, ses activités et de comment il/elle en est arrivée là. Cela n'a rien de merveilleux mais lorsque l'on sait qu'il y a quatre races au choix, je félicite la recherche et la créativité des histoires.

A ce stade du jeu, et on en est qu'à la première heure de jeu, rien de fabuleux. Nous incarnons donc le gentil (malgré lui/elle) qui devons tuer le méchant, c'est pas plus compliqué.

Pas de prise de tête comme dans Dragon Age Origins ou dans le 2éme du nom, où l'on choisissait le camp "mauvais" en fonction de ses propres idées du bien et du mal. Ici, le méchant est bien ciblé et pas très recherché, en plus.

Pas de découverte aux derniers chapitres de qui à fait quoi par rapport à tels ou tels événements et surtout, pas de combats épiques ! A part pour les combats avec des dragons, et encore, passé un premier combat jouissif, les autres sont à pleurer d'ennui. Seule la difficulté change et quelques interactions avec l'environnement.

On a le droit à une attaque à coups de bouc volant, une première !

 Le plus grands nombres de scènes où l'on puissent avoir des choix moraux se situent au niveau des sentences que l'on peut effectuer sur les méchants capturés. Je dois l'admettre, certaines sont particulièrement drôles. Mais elles n'ont aucune incidence sur les événements à venir où sur les prochaines actions que vous pourriez faire. On est jamais obligé de faire tel ou tel choix pour améliorer son Inquisition.

Destruction du monde, de l'univers et de notre amour pour cette série

  Et voici à la partie qui m'a le plus déçue : la FIN. Elle m'a ruiné le jeu !
 Dans les précédents opus, j'avais recommencé le jeu trois ou quatre fois pour voir les différentes fin, tant les choix avaient leur incidences. Pourtant avec Inquisition, le finir une fois m'a amplement suffit. Merry a bien tenté de si remettre mais peine à y retrouver de l’intérêt.

La fin est plate : un pauvre enchainements d'image expliquée, certes, avec la voix de Morrigan, un ancien compagnon très apprécié, mais qui ne raconte pas le devenir de tous les personnages et encore moins du nôtre.
 Le boss final est facile à en pleurer, la seule difficulté étant qu'il bouge (un peu) et les choix fait tout au long de l'aventure n'ont aucune incidence sur cette dernière, en particulier toutes les petites quêtes faîte à la table du commandement et qui nous ont permis de recruter beaucoup de patrouilles, qui ne servent à rien. Et le pire, c'est que lorsque le scénario nous apporte des découvertes et titille notre curiosité comme le "Qui est réellement Flemeth ?" cela se finit avec un "Revient au prochain épisode pour connaitre la vérité" !

Bref ! Je trouve ce scénario indigne de ses prédécesseurs. 

Si DA Inquisition n'était qu'un jeu sorti de nul part, j'aurai salué son environnement ouvert, ses choix de dialogues, ses interactions avec ses compagnons en me disant que le scénario était simple mais sympathique.

Malheureusement, il est la suite directe de deux épisode qui m'avait habitué à chercher un peu plus, loin que l'idée du gentil et du méchant, et où l'on pouvait faire le mal pour amener un plus grand bien, par la suite. C'est sûrement cela qui m'a aussi peu fait aimé l'histoire de ce jeu. Je finirai par dire que, oui, techniquement DA Inquisition est jeu intéressant et agréable à jouer sur le plan scénaristique mais je pense que je l'aurai bien plus apprécié si je n'avais pas autant espérant qu'il soit mieux que le Dragon Age Origins.

Suite et fin de notre critique au prochaine article !

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